Face à un contexte économique incertain marqué par une inflation persistante, le gouvernement a pris la décision de maintenir les montants et les plafonds des bourses sur critères sociaux pour l’année universitaire 2025-2026. Cette mesure, bien qu’elle puisse surprendre certains, vise à assurer une continuité dans le soutien apporté aux étudiants, tout en gardant à l’esprit les contraintes budgétaires.

Stabilité des ressources pour l’année 2025-2026

Deux arrêtés interministériels, publiés au Journal officiel le 15 avril, ont confirmé que les montants et les plafonds de ressources permettant d’accéder aux bourses d’études supérieures ne seraient pas revus à la hausse pour l’année 2025-2026. Cette décision, qui suit la dernière revalorisation effectuée en 2023-2024, soulève des interrogations quant aux choix budgétaires du gouvernement face à un coût de la vie en augmentation.

Montants des bourses sur critères sociaux

Les montants des bourses restent identiques à ceux de l’année précédente, avec des versements prévus sur 10 ou 12 mois selon les situations. Les bourses varient de 1 454 euros pour l’échelon 0 bis à 6 335 euros pour l’échelon 7 sur 10 mois. Les étudiants concernés continueront à bénéficier de ce soutien essentiel pour faire face aux dépenses académiques et quotidiennes.

Type de bourses Sur 10 mois Sur 12 mois
Échelon 0 bis 1 454 € 1 745 €
Échelon 1 2 163 € 2 596 €
Échelon 2 3 071 € 3 685 €
Échelon 3 3 828 € 4 594 €
Échelon 4 4 587 € 5 504 €
Échelon 5 5 212 € 6 254 €
Échelon 6 5 506 € 6 607 €
Échelon 7 6 335 € 7 602 €

Conditions d’attribution inchangées

Pour être éligibles, les étudiants doivent continuer à répondre à des critères spécifiques de ressources. Les seuils qui ouvrent droit aux bourses sur critères sociaux se maintiennent. Par exemple, pour l’échelon 0 bis avec zéro point de charge, le plafond est de 35 086 euros. Ces informations sont cruciales pour les familles planifiant leur budget en fonction des aides attendues.

Aides supplémentaires pour le mérite et la mobilité

En complément des bourses classiques, le gouvernement n’oublie pas les aides supplémentaires. L’aide au mérite, réservée aux étudiants ayant décroché la mention Très bien au baccalauréat, se fixe toujours à 900 euros, soulignant l’importance accordée à l’excellence académique. De plus, le soutien à la mobilité internationale reste à 400 euros, permettant aux étudiants boursiers d’envisager des expériences d’apprentissage à l’étranger sans ajouter de contraintes financières.

Ces aides, bien qu’elles n’aient pas été revalorisées cette année, constituent un élément essentiel du dispositif de soutien aux étudiants se trouvant dans des situations socio-économiques précaires.

Perspectives pour l’avenir

Cette décision de stabilité, si elle peut être perçue comme rassurante dans un contexte économique difficile, pose néanmoins la question de l’adéquation des aides à l’évolution des coûts de la vie. Le débat reste ouvert sur la nécessité de réajuster ces montants dans les années à venir pour suivre l’inflation et garantir un soutien suffisant aux étudiants les plus vulnérables.

En conclusion, même si le montant et les conditions des bourses n’ont pas évolué pour l’année universitaire 2025-2026, ces aides continuent de jouer un rôle crucial pour de nombreux étudiants en France. Elles permettent de réduire les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur, un enjeu majeur de société.

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