Dans un contexte économique où l’inflation continue de peser sur les budgets, le maintien des montants et des seuils de ressources pour les bourses sur critères sociaux pour l’année universitaire 2025-2026 a été confirmé par le gouvernement. Cette décision, annoncée par deux arrêtés interministériels publiés au Journal Officiel le 15 avril, assure la continuité des aides financières pour les étudiants français.
Un retour à la stabilité pour les bourses étudiantes
Malgré l’absence de revalorisation des bourses, cette décision de stabilité peut être vue comme une mesure pour garantir une prévisibilité budgétaire pour les étudiants et leurs familles. Les seuils de ressources et les montants des bourses demeurent donc identiques à ceux de l’année 2024-2025, une première depuis les augmentations observées l’année précédente.
Plafonds de ressources inchangés
Les seuils de ressources établis pour ouvrir droit à une bourse sur critères sociaux restent identiques. Par exemple, pour un étudiant sans points de charge, le seuil de l’échelon 0 bis est fixé à 35 086 € et celui de l’échelon 7 à seulement 265 €. Ces plafonds de ressources varient selon les échelons, et sont conçus pour évoluer en fonction du nombre de points de charge dont bénéficie l’étudiant.
Voici un aperçu des principaux plafonds de ressources pour l’accès aux bourses :
- Échelon 0 bis: 35 086 € (aucun point de charge)
- Échelon 1: 23 850 € (aucun point de charge)
- Échelon 2: 19 281 € (aucun point de charge)
- Échelon 3: 17 034 € (aucun point de charge)
- Échelon 7: 265 € (aucun point de charge)
Des dispositions similaires s’appliquent pour les étudiants avec des points de charge additionnels, certaines valeurs augmentant significativement pour tenir compte de la charge financière supplémentaire.
Montants des bourses sur critères sociaux
Les montants annuels des bourses sur critères sociaux ont également été maintenus. Ces bourses sont versées soit sur 10 mois, soit sur 12 mois selon la situation de l’étudiant. Pour l’échelon 0 bis, le montant est de 1 454 € sur 10 mois, et de 1 745 € sur 12 mois. De même, les étudiants à l’échelon 7 reçoivent 6 335 € sur 10 mois, soit 7 602 € sur l’année complète.
Ces bourses visent à alléger le poids des frais liés à la vie étudiante, tels que le coût des fournitures, l’accès à un logement étudiant, ou encore les dépenses quotidiennes.
Autres aides financières disponibles
En complément des bourses sur critères sociaux, d’autres aides sont proposées pour soutenir les étudiants. L’« aide au mérite », d’un montant de 900 €, est attribuée aux étudiants boursiers ayant obtenu leur baccalauréat avec la mention « Très bien ». Cette aide est renouvelée chaque année universitaire, encourageant l’excellence académique.
Par ailleurs, une aide à la mobilité internationale, fixée à 400 €, est disponible pour les étudiants souhaitant poursuivre une partie de leur cursus à l’étranger. Bien que le montant de cette aide soit resté stable, elle continue de jouer un rôle crucial pour favoriser l’ouverture internationale et l’enrichissement culturel des étudiants.
Anticipation des paiements pour certaines académies
Il est important de noter que des mesures spécifiques d’anticipation des paiements ont été mises en place pour les académies de Mayotte et de La Réunion. Pour ces régions, le paiement de la mensualité de septembre interviendra à la fin du mois d’août, à condition que le dossier social de l’étudiant ait été finalisé avant une date précise.
Ces dispositifs visent à faciliter la gestion des dépenses de rentrée scolaire, particulièrement dans des régions où les contraintes logistiques peuvent se traduire par des besoins financiers accrus en début d’année.
Conclusion
En conclusion, malgré le maintien des montants et des seuils des bourses étudiantes, les dispositifs d’aides sociales continuent d’offrir un soutien significatif aux étudiants en France. Ces aides contribuent non seulement à alléger la charge financière pesant sur les étudiants, mais elles jouent aussi un rôle essentiel dans la promotion de l’accès équitable à l’enseignement supérieur.
Il reste à voir comment ces aides évolueront dans les années à venir, face à un contexte économique en constante mutation et aux besoins croissants de la communauté étudiante. Pour l’heure, ces mesures permettent de garantir une certaine sérénité aux nombreux étudiants bénéficiant de ces dispositifs.