Bonne nouvelle pour de nombreux foyers français modestes ! Le projet de loi de finances pour 2026 pourrait leur offrir une opportunité inattendue d’échapper à l’impôt sur le revenu grâce à un amendement significatif adopté récemment à l’Assemblée nationale.
Un amendement clé pour les ménages modestes
Dans le cadre de l’examen du projet de budget, la commission des finances de l’Assemblée nationale a approuvé un amendement réintroduisant l’indexation de la première tranche du barème de l’impôt sur l’inflation. Cette mesure vise à éviter que des milliers de foyers ne deviennent imposables l’année prochaine, uniquement parce que leurs revenus ont augmenté au rythme de l’inflation.
Le gel initial du barème, tel que proposé par le gouvernement, avait suscité de vives critiques en raison de ses conséquences inattendues sur les ménages les plus vulnérables. La décision de réindexer une partie du barème devrait permettre à entre 150 000 et 200 000 foyers fiscaux de rester non imposables en 2026. C’est le député Charles de Courson, représentant le groupe Libertés, indépendants, Outre-mer et territoires, qui a été à l’origine de cette proposition.
Les effets de l’inflation sur les ménages
Sans cette réindexation, les ménages auraient pu voir leur charge fiscale augmenter simplement parce que leurs salaires ont suivi l’inflation. Pour de nombreux foyers, cette situation aurait pu signifier basculer dans l’impôt pour la première fois, ou voir leur contribution augmenter sensiblement.
La nouvelle proposition, cependant, offre un répit bienvenu. Concrètement, la première tranche d’imposition serait revalorisée de 1%, correspondant ainsi au niveau actuel de l’inflation. Cela porterait le seuil non imposable à 11 611 €, contre 11 497 € actuellement.
Un geste fiscal mesuré mais symbolique
Bien que modeste, cette revalorisation est perçue comme une victoire symbolique pour le pouvoir d’achat des ménages modestes, d’autant que l’inflation continue de peser lourdement sur leurs finances. En limitant cette réindexation à la première tranche, le gouvernement cherche également à minorer l’impact budgétaire de cette mesure. En effet, le coût estimé de cette initiative est d’environ 200 millions d’euros, une somme qui, sans être négligeable, reste contenue par rapport à l’ensemble du budget étatique.
Cette démarche s’inscrit dans une logique de préservation de l’équilibre budgétaire tout en apportant un soutien réel aux citoyens. En effet, il était crucial pour la majorité parlementaire de adresser les répercussions directes de la hausse des prix sur le quotidien des citoyens, tout en veillant à ne pas trop alourdir le déficit public.
Les prochaines étapes
Désormais, l’amendement doit franchir d’autres étapes procédurales avant de devenir une réalité tangible pour les contribuables. Il doit notamment être validé lors des débats budgétaires au Sénat. Si adopte, cette mesure s’appliquera aux revenus perçus en 2025, déclarés en 2026. Par conséquent, les ménages concernés bénéficieront dès l’année prochaine du coup de pouce fiscal tant attendu.
À suivre de près, cette démarche montre la volonté des législateurs de concilier ajustements budgétaires et justice sociale, afin d’éviter que les catégories de population les plus fragiles ne soient disproportionnellement affectées par les mesures fiscales.
Alors que le débat parlementaire continue d’évoluer autour de cette question centrale, les yeux restent rivés sur les décisions à venir, qui détermineront comment seront soutenus ceux pour qui chaque euro compte. Jusqu’ici, ce geste marque une étape importante du dialogue budgétaire entre le gouvernement et l’opposition, chacun souhaitant démontrer son engagement envers les intérêts des citoyens les plus vulnérables.