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Frais d’inscription à l’université : Ce qui attend les étudiants en 2025-2026

Augmentation des frais d’inscription pour 2025

Avec l’arrivée de la rentrée universitaire 2025-2026, les étudiants devront préparer davantage de fonds pour couvrir leurs frais d’inscription. Le ministère de l’Enseignement supérieur a décidé d’aligner ces frais sur le taux d’inflation, après quatre ans de stabilité. Cette décision, prise en juin 2024, entraîne une augmentation de 1,58% des frais d’inscription.

À compter de cette rentrée, les frais se baseront sur l’indice national des prix à la consommation hors tabac, calculé par l’Insee. Cet indice reflète l’inflation annuelle, mesurée chaque janvier avant le début de l’année universitaire concernée, ici janvier 2024.

Nouveaux tarifs pour la licence, le master et le doctorat

Pour l’année 2025-2026, les frais d’inscription s’établissent comme suit :

Ces montants concernent l’inscription à taux plein. Pour les étudiants s’inscrivant à deux formations, la seconde inscription sera facturée à un taux réduit.

Frais d’inscription à taux réduit

Pour ceux qui optent pour une double formation, les tarifs réduits sont :

Exemptions et spécialités

Importante à signaler, l’exemption des droits d’inscription pour les étudiants boursiers et les pupilles de la nation reste en place, assurant que l’augmentation n’affecte pas les populations déjà en difficulté financière.

Contribution de vie étudiante et de campus (Cvec)

Outre les frais d’inscription, les étudiants doivent également s’acquitter de la contribution de vie étudiante et de campus (Cvec). Cet impôt, mis en place en 2018 pour soutenir l’engagement social et culturel des étudiants, connaît une légère augmentation pour 2025-2026. Le montant passe de 103 € à 105 €.

Le paiement de la Cvec s’effectue via le portail électronique gouvernemental, une étape incontournable avant la finalisation de toute inscription universitaire. Toutefois, comme les droits d’inscription, cette taxe est exonérée pour les boursiers, certains élèves en formation et les étudiants étrangers en mobilité.

Repas universitaires et sécurité sociale

Concernant la restauration, les tarifs préférentiels restent inchangés pour les étudiants boursiers et ceux en situation précaire, fixés à 1 € par repas dans les restaurants universitaires. Pour les autres étudiants, le coût du repas est maintenu à 3.30 €.

Depuis la réforme de 2018, les cotisations à la sécurité sociale étudiante ont disparu. Désormais, tous les étudiants bénéficient de l’Assurance maladie obligatoire sans frais supplémentaires.

Cette politique de maintien des coûts au sein des infrastructures et services étudiants contribue à équilibrer une part des pressions financières accrues par l’augmentation des frais d’inscription.

En somme, bien que les frais universitaires pour le prochain cycle augmentent, plusieurs mesures continuent à accompagner les étudiants, davantage ceux en situation de précarité, pour limiter l’impact financier global de leurs études.

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