En 2025, l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) représente un soutien crucial pour de nombreuses personnes atteintes de maladies invalidantes. Mais quelles sont exactement les conditions permettant de recevoir cette allocation, et quelles maladies sont reconnues ?
Les maladies reconnues pour l’AAH
Les maladies invalidantes englobent divers problèmes de santé affectant souvent les organes internes tels que les poumons, les reins, ou le cœur. Même si ces maladies sont parfois invisibles, elles posent un handicap réel pour ceux qui en souffrent.
Pour être éligible à l’AAH, une maladie invalidante doit être suffisamment grave pour perturber de manière significative la vie quotidienne de l’individu. Ce sont souvent des Affections de Longue Durée (ALD).
Liste indicative des maladies
La liste de maladies invalidantes susceptibles de donner droit à l’AAH comprend notamment :
- Agoraphobie, dépression sévère, ou migraine chronique
- Autisme
- Cancer
- Coxarthrose ou arthrose des doigts
- Diabète
- Dyslexie, dysphasie, ou dyspraxie
- Maladie de Crohn
- Polyarthrite rhumatoïde
- Sclérose en plaques
- Spondylarthrite ankylosante
- Trisomie 21
- Trouble Déficit de l’Attention (TDA)
- Troubles de l’audition ou surdité
Il est important de souligner que cette liste n’est pas exhaustive. Pour plus d’informations, il convient de contacter la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de votre région.
Évaluation du taux d’incapacité
Le taux d’incapacité est un facteur clé pour déterminer l’éligibilité à l’AAH. Ce taux est évalué par une équipe pluridisciplinaire de la MDPH. Elle examine l’ensemble des documents fournis par le demandeur, dont le « Certificat médical » et le « Formulaire de demande », et peut solliciter des informations supplémentaires si nécessaire.
Rôle de la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH)
La CDAPH joue un rôle déterminant dans la validation des dossiers. Elle est responsable d’accepter ou de rejeter la demande d’AAH en fonction de divers critères, notamment le taux d’incapacité proposé par l’équipe pluridisciplinaire.
La commission peut inclure des membres du Conseil départemental, des organismes de protection sociale, et des représentants d’associations, parmi d’autres.
Conditions supplémentaires pour percevoir l’AAH
Outre le taux d’incapacité, d’autres conditions doivent être remplies pour percevoir l’AAH :
- D’âge : Il faut être âgé de 20 ans, ou 16 ans si vous n’êtes plus à la charge d’un parent.
- De résidence : Le demandeur doit résider en France. Si le demandeur est étranger, il doit y résider depuis au moins trois mois.
- De ressources : Les ressources du foyer ne doivent pas excéder certains plafonds, variables selon la composition familiale.
Selon le taux d’incapacité, la durée d’attribution de l’AAH peut varier : elle peut être permanente pour un taux supérieur ou égal à 80 % avec une incapacité permanente, ou bien accordée pour quelques années si l’incapacité est temporaire.
Renouvellement et recours
Si la demande de l’AAH est initialement refusée, il est possible de faire un recours pour révision, par exemple en fournissant de nouvelles preuves médicales. Une fois l’AAH accordée, elle peut être renouvelée à l’expiration de la période initiale.
En résumé, l’AAH en 2025 reste accessible sous conditions strictes, l’objectif étant de garantir que les bénéficiaires sont ceux dont l’handicap impacte significativement la qualité de vie. N’hésitez pas à consulter les services de la MDPH pour vous guider dans les démarches nécessaires.