L’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) est une aide financière clé pour de nombreuses familles, leur permettant de faire face aux dépenses liées à la scolarité de leurs enfants. Cependant, cette allocation cesse d’être versée lorsque l’enfant atteint l’âge de 18 ans, un moment crucial où de nombreux jeunes poursuivent pourtant leurs études. Bien que l’ARS ne couvre plus ces besoins, il existe diverses alternatives pour soutenir les jeunes adultes dans leur parcours éducatif.
Fin de l’ARS à 18 ans : Quelles implications ?
Lorsque l’enfant atteint sa majorité, l’ARS qui est généralement versée aux familles dont les enfants ont entre 6 et 18 ans, n’est plus accessible. Cette allocation, versée une fois par an en août, était destinée à alléger les charges financières relatives à la rentrée scolaire. À Mayotte, toutefois, cette aide peut être octroyée jusqu’à l’âge de 20 ans. À l’échelle nationale, une fois cet âge atteint, les familles doivent rechercher d’autres options.
Les alternatives pour les étudiants de plus de 18 ans
Pour les étudiants désirant poursuivre leurs études au-delà de 18 ans, plusieurs aides peuvent être sollicitées afin de compenser l’arrêt de l’ARS. Ces aides sont cruciales pour soutenir la capacité des étudiants à continuer leur formation supérieure sans accroc majeur.
Les bourses sur critères sociaux
La bourse sur critères sociaux, distribuée par le CROUS, est une option significative. Elle s’adresse aux étudiants de moins de 28 ans, éligibles en fonction des revenus familiaux. Versée sur 10 mois, elle varie entre 1 454 € et 6 335 € annuellement, selon l’échelon attribué à l’étudiant. Cette bourse est un pilier fondamental pour bon nombre d’étudiants qui, sans elle, auraient bien du mal à subvenir à leurs frais universitaires.
Aides spécifiques et complémentaires
Outre la bourse sur critères sociaux, d’autres aides peuvent venir compléter le budget des étudiants :
- L’aide au mérite : Destinée aux boursiers ayant obtenu une mention « Très bien » au baccalauréat, cette aide s’élève à 900 € par an et vient en supplément de la bourse principale.
- La bourse Talents : Spécifiquement pour les étudiants préparant un concours de la fonction publique, elle offre jusqu’à 4 000 €, avec un versement en deux temps, facilitant ainsi la préparation intense que ces concours exigent.
- L’aide à la mobilité Parcoursup : Accordée aux nouveaux bacheliers boursiers intégrant une formation hors de leur académie d’origine, elle contribue à hauteur de 500 € pour alléger les charges de déplacement.
- Mobilité internationale : Pour les étudiants souhaitant suivre une partie de leur cursus à l’étranger, cette aide peut atteindre 3 600 € pour supporter les frais supplémentaires engendrés par une telle aventure éducative.
Soutien pour les jeunes en apprentissage
Pour ceux qui optent pour l’apprentissage ou l’alternance, d’autres formes d’aides sont disponibles :
- L’aide au premier équipement : Elle est réservée aux apprentis débutant dans une filière professionnelle, tels que les CAP ou bacs professionnels, avec une aide de 341,71 € pour couvrir l’achat de matériel scolaire spécifique.
- Prime d’activité : Les apprentis ou alternants peuvent également percevoir cette prime pour laquelle ils doivent remplir certaines conditions, ce qui peut substantiellement alléger leur budget mensuel.
- Aides régionales : Certaines régions françaises proposent des soutiens spécifiques pour les jeunes apprentis. Il est primordial de se renseigner sur les sites des conseils régionaux pour connaître les soutiens disponibles.
Conclusion : Ample choix malgré la fin de l’ARS
En conclusion, même si l’Allocation de Rentrée Scolaire ne s’applique plus après 18 ans, les étudiants peuvent bénéficier d’un panel étendu d’aides pour poursuivre sereinement leur parcours éducatif. Qu’il s’agisse de bourses sur critères sociaux, d’aides spécifiques pour la mobilité, ou de soutiens pour l’apprentissage, il est crucial d’explorer toutes les options pour éviter que la fin de l’ARS ne devienne un obstacle insurmontable pour les jeunes souhaitant continuer leurs études. Ces aides permettent non seulement de répondre aux demandes financières, mais encouragent également un accès plus large et équitable à l’éducation supérieure et professionnelle.