L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est une aide financière bien connue des familles françaises. Versée chaque année, elle vise à alléger le poids financier de la rentrée scolaire pour les enfants de 6 à 18 ans. Cependant, une question cruciale se pose quand l’enfant atteint l’âge de 18 ans : que faire lorsque l’ARS n’est plus perçue ? Cet article explore les alternatives possibles à l’ARS pour soutenir les jeunes majeurs dans leurs études.
Pourquoi l’Allocation de Rentrée Scolaire s’arrête-t-elle à 18 ans ?
L’ARS est spécifiquement conçue pour aider les familles, sous certaines conditions de ressources, à faire face aux frais scolaires des enfants mineurs. Le montant varie en fonction de l’âge de l’enfant, mais la principale limite est qu’elle s’arrête à 18 ans, sauf dérogation spécifique à Mayotte où elle peut continuer jusqu’à 20 ans. L’arrêt à 18 ans est justifié par l’idée que, dans de nombreux cas, les jeunes prennent le chemin des études supérieures où d’autres formes de soutien financier sont disponibles.
Les aides financières pour les étudiants majeurs
Après 18 ans, bien que l’ARS cesse, de nombreux dispositifs peuvent prendre le relais pour aider les étudiants dans leur parcours académique.
1. Les bourses d’études
Les bourses sur critères sociaux (BCS) du CROUS sont parmi les plus sollicitées. Elles sont attribuées selon les revenus des parents et d’autres critères sociaux et sont versées en mensualités pour permettre aux étudiants de gérer leur quotidien. Le montant de ces bourses est échelonné selon la situation sociale de l’étudiant et peut s’étendre de 1 454 € à 6 335 € par an.
2. Aide au mérite
Pour les étudiants ayant obtenu leur baccalauréat avec mention « Très bien », l’aide au mérite vient en complément de la bourse sur critères sociaux. Chaque bénéficiaire perçoit un supplément de 900 € par an, permettant de favoriser l’excellence académique.
3. La bourse Talents
Cette bourse est dédiée aux étudiants engagés dans des classes préparatoires aux concours de la fonction publique, appelées Prépa Talents. Le soutien octroyé est de 4 000 €, réparti en deux fois durant l’année académique. Cette aide vise à encourager ceux qui préparent leur entrée dans le secteur public.
4. Aide à la mobilité Parcoursup et internationale
Les aides à la mobilité visent à soutenir les étudiants qui changent d’académie pour leurs études, ou qui souhaitent faire une partie de leur formation à l’étranger. Tandis que l’aide à la mobilité Parcoursup s’élève à 500 €, l’aide à la mobilité internationale peut atteindre jusqu’à 3 600 €.
5. Prime d’activité et autres aides pour l’alternance
Pour ceux qui choisissent la voie de l’apprentissage ou de l’alternance, la prime d’activité et d’autres aides régionales permettent de soutenir ces jeunes souvent déjà actifs professionnellement. L’aide au premier équipement est accordée aux étudiants inscrits en première année d’une formation professionnelle, facilitant l’achat de matériels nécessaires à leur formation.
En plus de cela, certaines régions offrent directement des aides financières à leurs apprentis, donc une vérification sur les sites des conseils régionaux peut se révéler très profitable.
Aides au logement et autres avantages
Au-delà de l’éducation, les jeunes adultes peuvent aussi bénéficier d’aides comme l’APL (Aide Personnalisée au Logement) pour alléger leurs frais de loyer. L’accès à un logement n’est pas toujours simple pour un jeune de moins de 25 ans, l’APL est donc un atout non négligeable. Par ailleurs, certaines aides comme celles pour financer le permis de conduire sont également accessibles, ce qui peut être crucial pour des étudiants et jeunes actifs devant se déplacer souvent.
En conclusion, même si l’Allocation de Rentrée Scolaire s’achève à 18 ans, diverses aides ont été mises en place pour accompagner les jeunes adultes. Il est essentiel de bien s’informer pour maximiser les soutiens disponibles et assurer une transition douce vers l’indépendance académique et professionnelle.