Environ 5 000 assurés en arrêt maladie dans les départements de la Vendée et de Loire-Atlantique se retrouvent sans leurs indemnités journalières, à cause d’un dysfonctionnement d’un nouveau logiciel de l’Assurance maladie. Ce bug, survenant lors du déploiement de l’outil informatique baptisé Arpège, a suscité de vives réactions de la part des syndicats CGT et CFDT.

Un Dysfonctionnement Alarmant

Depuis le 20 septembre, le logiciel Arpège, déjà utilisé par les travailleurs indépendants depuis 2020, est en phase de test auprès des caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) de ces deux départements. Cependant, dès le 3 octobre, un grand nombre de demandes d’informations ont afflué vers les CPAM suite à l’envoi erroné d’un courrier informant les assurés qu’ils ne recevraient plus d’indemnités au-delà de six mois.

Des Anomalies Multiples

Les organisations syndicales ont dénoncé non seulement l’envoi de ce courrier trompeur mais aussi de nombreuses anomalies, telles que des doubles paiements et des erreurs dans la distribution des fonds, entraînant des interruptions de paiements sur plusieurs jours pour les assurés concernés. Cela a provoqué une situation de grande précarité pour les assurés en question.

Appels à l’Arrêt du Déploiement

La CGT et la CFDT ont tiré la sonnette d’alarme depuis plusieurs mois, alertant sur les dangers et l’inadéquation de ce logiciel. Ils exigent l’arrêt immédiat de son déploiement pour protéger les assurés en arrêt maladie.

Réactions de la Cnam

En réponse à ces événements, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) a reconnu avoir rencontré des difficultés techniques avec le logiciel Arpège. Elle a assuré que des équipes sont mobilisées pour corriger ces problèmes et que des acomptes devraient être versés aux assurés affectés.

Objectif de Modernisation

La mise en place de ce nouvel outil vise à moderniser le traitement des arrêts de travail et devrait, en théorie, améliorer l’efficacité des processus de versement des indemnités journalières en évitant les retards constatés avec l’ancien logiciel Progrès PE.

En Conclusion

Cette situation souligne l’importance d’une mise en œuvre rigoureuse des nouvelles technologies au sein des systèmes sociaux, afin d’assurer la protection des assurés dans des situations déjà précaires.

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